Une glande qui régule le physique et le caractère
Ignorer les impacts des maladies hormonales dans l’éducation de nos chiens serait une grave erreur. Il existe en effet un bon nombre de pathologies qui engendre des troubles du comportement et qui nécessite un traitement médicamenteux. Ignorer ces maladies conduit encore hélas trop souvent à de la maltraitance. On estime le chien « têtu » et « désobéissant » à tort.
Tout changement de comportement doit être analysé avec minutie et réferré auprès d’un vétérinaire en cas de doute pour pousser les analyses.
Les changements de comportement et quelques symptômes physiques m’ont alertée sur l’état de santé de mon chat Katsuki. Des examens poussés et une analyse de sang ont mis en évidence un dysfonctionnement de sa glande thyroïde. Au lieu de le disputer quand il faisait en dehors de sa litière ou quand il volait sur le plan de travail (alors qu’il a appris à ne jamais y monter), je me suis fortement inquiétée.
Katsuki a désormais un traitement à vie pour sa thyroïde. Traitement qu’il faut administrer deux fois par jour à heure fixe. Cela complique un peu le quotidien, mais Monsieur Neko le mérite bien. Cela implique de refuser les invitations à « rester manger » de dernière minute. Maintenant notre entourage accepte avec philosophie le « Je dois rentrer pour les gouttes du chat. » ou « Nous arriverons un peu plus tard pour que Katsuki Neko ait pris ses gouttes. »
Je vous passe le désagréable moment des prises de sang… 6 en 6 mois. Heureusement nous tenons presque le bon dosage pour le bien-être de Katsu et pourrons espacer les contrôles.
Cette journée mondiale de la thyroïde est bien relayée dans les pays anglo-saxons et moins en France. Chez le chat, les problèmes de thyroïde sont encore sous diagnostiqués. J’espère que par ce court témoignage, Katsuki contribuera à aider ses congénères félins.